On me dit souvent que ma reconversion est un sacré virage… 👇 Les personnes qui me disent cela n’ont pas tout à fait tort. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, mon passif de mécano-avion dans l’Armée de l’Air n’est pas si éloigné du métier d’intégrateur Web. Dans l’aviation, Tout est codifié. La moindre opération de maintenance est référencée, avec par exemple le temps de travail, les ingrédients nécessaires, les vérifications à effectuer à l’issue. Une traçabilité du matériel ( pièces et outils ) est exigée pour garantir d’une part la bonne exécution des procédures et assurer une sécurité maximale. Et je ne vous parle ici que via le prisme du mécanicien. Certains rétorqueront que l’aéronautique est un secteur avec des risques bien supérieurs à ceux que le Web peut rencontrer et d’un côté, le Concepteur Designer UI ne plongera pas un Boeing C-135 au fin fond de l’Atlantique. Et même si c’est assez caricatural, je ne peux pas rétorquer grand chose à ces commentaires. Néanmoins, comme le dit Elie Sloïm, les métiers du Web sont pourtant des métiers à risques : données personnelles, sécurité, formulaires, performance, services clients, accessibilité … Nous traitons des sujets impactant pour les utilisateurs nécessitant la même attention et la même rigueur qu’un mécanicien changeant la pompe carburant d’un CFM56-2B1 ( blink blink la private joke à ceux qui connaissent). L’utilisation de checklists devient alors plus qu’une idée ou une option, elle devient une nécessité. Et ceux qui diront que l’expérience remplace allègrement ce fonctionnement n’ont malheureusement pas assez fait de facteur humain ou d’études de cas. Point notable et non pas des moindres que j’ai appris en ce début de parcours qualité : Les checklists instaurent de la transversalité et favorisent la discussion entres les différents spécialistes. Et ça c’est plutôt cool ! Merci Opquast d’inspirer mon début de carrière et de me permettre d’évoluer plus sereinement avec des repères compréhensibles et mesurables !