Voici l’édito de la newsletter N°121 de début septembre.
L’utilisation des chatbots et de l’intelligence artificielle est en train de se généraliser, pour le meilleur et pour le pire. Beaucoup de choses sont en train de changer dans la façon dont les usagers utilisent le numérique et les professionnels le fabriquent.
Les utilisateurs se servent de moins en moins des moteurs de recherche. Ils posent de plus en plus leurs questions dans des interfaces de type chatbot. C’est autant de visiteurs qui ne viennent plus sur les sites web. Autant dire que le modèle reposant sur la monétisation de l’audience est sérieusement remis en cause. Dans la mesure où il a provoqué une quantité invraisemblable de spam, de pub, de scams, de mauvaises UX, c’est peut-être une bonne chose.
Du côté des professionnels de la fabrication des sites, il est encore imprudent voire irréaliste de laisser la main à l’intelligence artificielle pour créer des interfaces. Mais attention, le secteur évolue vite et les métiers du web sont d’ores et déjà impactés, au minimum en termes de productivité et donc forcément d’emploi.
Dès lors, que faire de tout cela lorsque l’on travaille sur la qualité du web et du numérique ? Que faire de tout ça lorsque l’on est en pleine mise à jour un référentiel qualité ? Dans cette brume ambiante, avons-nous des certitudes ?
La première certitude est que les utilisateurs vont continuer au moins quelques années à utiliser des sites, des applications métiers, des applications mobiles. La deuxième est que les utilisateurs vont continuer à utiliser le numérique et continuer à avoir des difficultés quotidiennes à l’utiliser.
La troisième est qu’il va falloir continuer à répondre aux besoins des utilisateurs et donc à créer ou au minimum à optimiser du numérique, que ce soit avec de l’IA ou pas.
La sécurité, l’accessibilité, la préservation des données personnelles, l’impact écologique du numérique vont rester des sujets majeurs. Il va donc falloir continuer —peut être plus que jamais— à se pencher sur la qualité du numérique.
La période que nous vivons est faite de beaucoup d’incertitudes. Raison de plus pour s’accrocher à un besoin qui ne change pas : la qualité.
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